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Lâcher prise est différent du détachement, pourquoi ?

À l’origine le « Lâcher prise » est une question de contrôle, comme vouloir avoir le contrôle sur tout, vouloir que tout soit orchestré comme on l’a décidé puis être contrarié lorsque cela ne se passe pas exactement comme prévu et même minuté ! C’est aussi vouloir que les autres (enfants, mari, employés, collègues, ami.es) fassent exactement ce qu’on leur demande en leur dictant ce qu’ils doivent faire, en contrôlant et en vérifiant ensuite … sous le « bon » prétexte que c’est « important ».

Un jour la personne est bien obligée de reconnaître que sa manière d’être et de faire est épuisante physiquement, émotionnellement, moralement, pour elle et pour son entourage.

Car cela va prendre une grosse partie de son énergie, une grosse partie de son temps, et sera peut-être à l’origine d’une grosse partie de ses nuits d’insomnies et de son Stress !

Certaines personnes, obsédées par le gâchis de certaines mauvaises nouvelles, obsédées par la réussite, l’excellence, vérifient presque tout, contrôlent et cherchent à avoir raison contre tous et toutes… Ainsi, les personnalités obsessionnelles compulsives POC, sont difficiles à vivre. Au point qu’elles finissent généralement par consulter un psy de force, à la demande de leurs proches.

Attention, POC ! personnes contrôlantes ou les maniaques du contrôle en tout genre (ou presque)…

Julie, la quarantaine, est accompagnée de son homme qu’elle ne supporte plus. « Il est constamment en train de tout critiquer, rien n’est jamais comme il veut. Il lui demande sans cesse pourquoi elle a encore acheté un pantalon, pourquoi les lumières sont-elles allumées. Il note toutes les dépenses de la famille dans un carnet, au centime près ! Il est constamment sur le dos de leurs enfants pour les devoirs. Il est capable de les mettre plus bas que terre quand ils n’ont pas de bonnes notes. Les câlins et la chaleur humaine, il ne connaît pas, il a peut-être vécu des choses dures dans sa vie. C’est un homme rigide, froid, donneur de leçons, têtu, un peu borné, il veut toujours avoir raison. Il explique que Julie est dépensière et qu’il est important d’éduquer les enfants vers les bonnes manières et les bonnes habitudes. Il décrit également des soucis au travail avec ses collègues : le courant ne passe pas avec eux, car ils ne sont pas sérieux. Si les gens faisaient comme il l’entend, tout serait mieux, cela ne fait aucun doute ! d’après la psychologie, cet homme de 40 ans souffre d’une personnalité obsessionnelle compulsive POC, un trouble de la personnalité reconnu par les scientifiques et psychiatres, mais qui n’a rien à voir avec le trouble obsessionnel compulsif TOC.

La personnalité obsessionnelle compulsive POC toucherait entre 4 et 9 % de la population, ce qui fait entre 4 et 9 personnes sur 100 donc nous pouvons tout-à fait les rencontrer dans nos vies. Ces personnes se caractérisent par un besoin d’ordre, de perfection, de contrôle, de recherche d’excellence, dans tous les secteurs de la vie, ce qui paraît vraiment louable, de belles valeurs si cela ne contenait pas un excès, quelque chose d’excessif provoquant des tensions pour l’entourage personnel et professionnel.

Bien souvent, les personnes obsessionnelles compulsives estiment que le monde fonctionnerait mieux si TOUTES les personnes faisaient comme elles. Ces personnes ayant une POC, sont bien souvent qualifiées d’excessives ou obsessionnelles, elles adorent les détails, les règles, l’organisation, les choses bien carrées. Rien ne dépasse, rien n’est fait de travers et l’entourage doit filer droit. Elles manquent de flexibilité, ont tendance à être plutôt conservatrices et froides. Hautement scrupuleuses de la loi, de l’éthique et de la morale, elles travaillent comme dix, n’aiment pas perdre leur temps ou être oisives, elles se rendent parfois indispensables (ou elles croient être indispensables) et ont du mal à déléguer, de peur que la tâche soit mal faite ! Elles jugent les autres surtout en fonction de leur niveau de performance.

Maniaques du contrôle selon leur entourage, elles sont décrites par des termes comme « rigidité́, froideur, intransigeance, critique insassiable ». Avec elles, il est souvent difficile de conserver sa patience au fil des jours, mois, années..

Exemples de comportements contrôlants fréquents :

– Insister pour que tout soit fait à sa façon, même dans les moindres détails.
– Ne pas accepter la responsabilité de ses erreurs ou blâmer les autres pour celles-ci.
– Dramatiser la situation et critiquer les autres.
– Ne pas accepter que son conjoint fasse les courses car il les fera mal, il n’achète pas comme elle veut et exige que ce soit fait : ce qu’il faut, il n’achète pas les mêmes produits, il ne respecte pas la liste de courses, il ne sait pas faire point à la ligne elle est obligée de les faire elle est indispensable sinon les courses sont mal faites, il n’y a pas de place pour l’apprentissage, la conclusion est tranchée au couteau, il ne sera jamais capable, inutile de lui donner 3, 4… 10 chances …!   de s’améliorer, la porte est fermée, pour combien de temps ? dommage

Être détaché « deviendrait » possible lorsque l’on a déjà expérimenté une situation, on la maîtrise, on a acquis de la confiance en soi de A à Z, de la confiance dans les autres, de la confiance dans la vie, de la confiance dans notre entreprise si nous en avons une, et de la confiance dans les gens proches qui nous entourent, nous accompagnent, nous coachent sur notre chemin. 

Parfois il arrive qu’une personne confonde les deux : lâcher-prise et détachement, que ce soit par fatigue, par réactivité, par amalgame, parce qu’elle ne sait plus quoi faire ni comment faire.

Lorsque cette personne ne parvient pas à lâcher-prise dans certaines situations, il peut arriver qu’elle dise : je renonce, j’abandonne tant pis, elle prend de la distance (avec dédain parfois) elle peut éventuellement tout retirer y compris son énergie, son attention, son aide, sa douceur, sa tendresse, son amour : cette attitude N’EST PAS du détachement, c’est du retrait, du retrait d’amour, d’affection (et pardon) en psychologie ceci est  considéré comme une forme de «manipulation» ou de «manœuvre». Vous pourrez faire des recherches si vous êtes intéressé à avoir des détails de nombreux livres existent sur ce sujet mais ce n’est pas indispensable. Je m’explique rapidement n’étant pas psy, le retrait d’amour voici un exemple : répéter « si tu ne ranges pas ta chambre » pendant plusieurs jours, puis ne plus en parler, ne plus parler à l’enfant ainsi mettre une forme de pression, est considéré comme une forme de manœuvre (éventuellement manipulatoire par le retrait d’amour qu’il va ressentir : finalement ma mère ne m’aime pas). Ceci n’est pas réellement du « détachement » ni du lâcher-prise. Se détacher n’est pas de l’indifférence ni une punition pour vous ni pour les autres, c’est garder une harmonie naturelle, légère et fluide autour de soi et en soi. 😉

Le contrôle compulsif génère :

stress et fatigue pour les proches et pour vous-même si vous vous reconnaissez,

cela peut aussi être à l’origine d’un Burn-out

sans s’en rendre compte puisque le contrôle est là

pour « son bien »
pour le « bien de l’enfant »
pour le « bien du conjoint »
pour le « bien de la famille » etc ..

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Au plaisir !